Catégorie : Cinéma/audiovisuel

Les études cinématographiques sont un domaine d’études universitaire qui regroupe plusieurs approches de l’étude du cinéma. Il s’agit du domaine où j’ai étudié, même si j’y ai travaillé sur les jeux vidéo. Plusieurs de mes collègues travaillent aussi sur la télévision et les webséries et cette rubrique me permettra aussi d’en parler.


  • Falloir avoir vu quelque chose

    En faisant mes recherches pour mon texte du cours Cinéma documentaire, je tombe sur un article dont l’introduction vient particulièrement faire écho à certaines de mes réflexions. En réponse donc à tout ceux qui me disent la fameuse phrase: «Mais, tu es en cinéma et tu n’as jamais vu ce film…?», je leur répondrai dorénavant:…

  • Marsolais et la subjectivité de la focalisation

    La plupart des textes de Gilles Marsolais me laissent froid. Je trouve qu’il manque souvent d’objectivité, et, surtout, qu’il manque de sources, de repères précis qui donneraient une plus grande «scientificité» à ses textes. Un extrait d’un de ses textes tiré de la revue d’études cinématographiques CINéMAS montre par contre un point de vue intéressant…

  • Les limites de l’infini

    Les limites de l’infini

    Lors de ma lecture de la thèse de Bernard Perron, La spectature prise au jeu. La narration, la cognition et le jeu dans le cinéma narratif [disponible sur Ludiciné], je tombe sur une citation qui me fait réfléchir sur le concept de l’infini. Perron parle des hypothèses que le spectateur se fait sur ce qui…

  • La production bien chevillée au corps

    Un peu à la manière dont je le soulignais en disant que le cinéma est un art de performance, je voulais exprimer mon avis sur le fait que les études cinématographiques ont «la production bien chevillée au corps», pour faire un clin d’oeil à la fameuse expression de Metz. En effet, sauf lorsqu’on baigne dedans,…

  • Distinction diégétique plutôt que formelle

    J’ai souvent critiqué la notion de diégèse comme moyen de distinction des éléments dans la «grande syntagmatique» de Christian Metz. Voilà que je lis que Jacques Aumont et Michel Marie, dans L’Analyse des films, en font la remarque: Ces deux dichotomies (chronologique/a-chronologique, succession/simultanéité), ainsi que la dernière (présence ou non d’ellipses narratives dans le segment),…

  • La suprématie du fun: un exemple

    J’attire simplement votre attention sur un article d’André Habib dans le Hors Champ, que je n’avais pas lu au moment où il était d’actualité (septembre 2006). L’article traite d’une intervention de deux individus à Tout le monde en parle, à propos des films Le goût de la cerise d’Abbas Kiarostami et Free Zone d’Amos Gitaï.…

  • Daniel Dennett et l’originalité

    Juste quand je posais la question de l’auteur dans ma précédente intervention, le blog de Raccoon [lien mort] ajoute un extrait de l’entretien avec Daniel Dennett [lien mort] de Monster and Critics [lien mort] qui traite de la même question. Je ne connais pas Daniel Dennett, mais son intervention est plutôt intéressante pour cette réflexion.…

  • Severance: à l’inverse du cliché d’horreur

    Le film Severance (Smith, 2006) m’a fait réfléchir aux «règles» ou «codes» du genre d’horreur. Je casse ici un punch du film en disant qu’il va à l’inverse de la fameuse «morale» telle que Jaws (Spielberg, 1975) a pu nous le montrer. En effet, ceux qui survivent ne sont pas nécessairement ceux dont la morale…

  • CRI : Colloque sur l’intermédialité du 25 au 29 mai 2007

    Le Centre de recherche sur l’intermédialité (CRI) organisait la fin de semaine dernière un colloque international intitulé Intermédialité, théâtralité, (re)-présentation et nouveaux médias. Le programme complet du colloque est disponible par ailleurs sur le site du CRI. Le reste des conférences se donnaient à l’Université Laval à Québec. J’ai donné de mon temps en assistant…