La psychanalyse de l’auteur inconnu

L’une des choses que l’on a critiqué en quelque sorte de la psychanalyse en art, c’est probablement qu’elle se centre beaucoup sur la figure de l’auteur, et particulièrement sur son inconscient qui crée au-delà des intentions de l’auteur lui-même. J’ai déjà parler de la limite des intentions d’un auteur, qui impliquait en quelque sorte une partie de « l’inconscient », quoique ce n’est pas du tout la même notion (je voulais plutôt dire: ce qui est inconnu de l’individu).

Néanmoins, l’une des choses qui est intriguant sur cet aspect à propos du livre de Bruno Bettelheim, Psychanalyse des contes de fées (1976), c’est qu’il fait une lecture psychanalytique d’un corpus d’oeuvres qui, dans leur définition même, n’ont pas d’auteur précis (bien qu’il se réfère souvent à des versions « officialisées sur papier », et souvent celles des Frères Grimm). Intéressante perspective.

Commentaires

Une réponse à “La psychanalyse de l’auteur inconnu”

  1. Avatar de Jason Béliveau

    Approche fascinante.

    Dans le même ordre d’idée, j’aimerais bien dégoter le Eisenstein on Disney, qui regroupe tous les écrits théoriques du cinéaste russe sur les «petits bonshommes» de mister freeze. La page de wikipedia sur le bouquin présente trois concepts importants favorisés par Eisenstein dans son étude : http://en.wikipedia.org/wiki/Eisenstein_on_Disney

Laisser un commentaire

Votre adresse courriel ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *