
L’une des choses que l’on a critiqué en quelque sorte de la psychanalyse en art, c’est probablement qu’elle se centre beaucoup sur la figure de l’auteur, et particulièrement sur son inconscient qui crée au-delà des intentions de l’auteur lui-même. J’ai déjà parler de la limite des intentions d’un auteur, qui impliquait en quelque sorte une partie de « l’inconscient », quoique ce n’est pas du tout la même notion (je voulais plutôt dire: ce qui est inconnu de l’individu).
Néanmoins, l’une des choses qui est intriguant sur cet aspect à propos du livre de Bruno Bettelheim, Psychanalyse des contes de fées (1976), c’est qu’il fait une lecture psychanalytique d’un corpus d’oeuvres qui, dans leur définition même, n’ont pas d’auteur précis (bien qu’il se réfère souvent à des versions « officialisées sur papier », et souvent celles des Frères Grimm). Intéressante perspective.
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