Payz Play et la source du sample

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Je n’ai rien entendu encore de Payz Play (Égypto, RU, Toastdawg et DJ Ephiks), l’un des groupes qui « succède » à Atach Tatuq, après le Dézed. Je n’en ai pour l’instant que lu la critique du Voir, signée Olivier Robillard Laveaux. J’ai déjà dit dans une de mes chansons (lorsque je faisais du rap) que « j’ai grandi dans un univers intertextuel, postmoderne, donc, j’ai découvert la logique en ordre décroissant ». C’est en effet le cas: j’ai découvert la musique avec le rap, et c’est ce qui me fait découvrir aujourd’hui quelques morceaux qui ont été samplés, bien que pour l’essentiel, je ne les connaisse pas. Voilà pourquoi je trouve intéressant une démarche comme celle de recenser certaines sources de samples des chansons de rap.

Robillard Laveaux, donc, dans sa critique, fait ressortir que les membres de Payz Play utilisent des samples des années 80 comme Atach Tatuq utilisait ceux des années 70. Tout ça m’a fait réfléchir au fait qu’on critique bien des groupes comme Omnikrom, TTC, etc. de s’éloigner d’un rap dit traditionnel, mais au fond, dans leur essence, leur structure, ils ne font qu’opérer une translation dans le temps de leurs sources, puisque le présent devient progressivement un passé. Qu’on aime ou qu’on n’aime pas – les goûts sont une autre histoire -, l’argument qu’ils ne sont pas du hip-hop (pas au sens musical, tel que je définis « rap » et « hip-hop », mais en tant que qualificatif) ne me semble pas tenir la route.


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Une réponse à “Payz Play et la source du sample”

  1. Avatar de noreply@blogger.com (Courriel)
    noreply@blogger.com (Courriel)

    t’as raison, je dirais que le hip-hop se défini surtout par la récupération (références à la pop culture, échantillonnage, autoréférentialité, …)

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Je suis professeur en études vidéoludiques à l’Unité d’enseignement et de recherche (UER) en création et nouveaux médias de l’Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue au centre de Montréal.


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